« Au final, c’est comme si on te débranchait » c‘est le témoignage d’une jeune femme atteinte du Syndrome de Fatigue Chronique, aussi appelé Encéphalomyélite Myalgique (SFC EM)
Bien qu’on estime qu’au moins 250 à 300 000 personnes, majoritairement des femmes, soient concernées en France, aucun remède n'est proposé par la médecine traditionnelle car cette maladie méconnue reste négligée par la recherche.
Parce qu’aucune caractéristique biologique ne lui est spécifiquement associée, son diagnostic ne se fonde que sur des critères cliniques dont les principaux sont : une fatigue handicapante, un épuisement permanent, un sommeil non réparateur, des malaises post effort pouvant survenir jusqu’à 12 heures après un effort physique ou psychique, des difficultés cognitives, une hypersensibilité au bruit, à la lumière, des douleurs articulaires, une fréquence cardiaque élevée, une pression artérielle faible…. Le Syndrome de Fatigue Chronique n’a rien à voir avec les pertes de vitalité passagères. C’est une vraie maladie encore très mal comprise et peu prise en compte par la recherche.
MAIS ALORS, QUE SE PASSE T-IL ?
Prendre en compte le fonctionnement cellulaire
Dans le Syndrome de Fatigue Chronique en particulier, il faut prendre en compte les mitochondries, productrices principales de notre énergie et dépendantes de nombreux nutriments.
Chaque cellule humaine contient quelque 1500 mitochondries.
La mitochondrie
La mitochondrie est une partie de la cellule qui produit l’énergie dont notre organisme a besoin sous forme d’ATP (Adénosine Tri- Phosphate).
Cette énergie est fabriquée en continue via le Cycle de KREBS, cette « grande roue chimique » qui par l’enchainement de 8 réactions essentielles à l’organisme tourne à l’infini, à l’image d’un générateur électrique .Chaque mitochondrie a besoin de nutriments et d’oxygène pour fabriquer de l’ATP et elle rejette du Gaz Carbonique.
Fragile au niveau de ses membranes, la mitochondrie peut par manque d’une vitamine par exemple de minéraux ou de micronutriments produire des radicaux libres, donc de l’inflammation au lieu de produire de l’ATP.
Un déficit en mitochondries aura des répercussions fortes sur la santé, principalement sur les organes très « gourmands » en ATP : le muscle cardiaque, le cerveau, le foie, le système nerveux...
Un déficit sévère peut même entraîner des neuropathies, myopathies, cardiopathies, du diabète, des maladies auto-immunes, des maladies dégénératives, et bien sur le syndrome de fatigue chronique.
Les ribosomes :
Ces particules universelles décodent l’ADN et le retranscrit en ARN messager afin de créer les protéines en assemblant nucléotides libres et acides aminés.
Les protéines assurent les fonctions essentielles de notre organisme.
Il arrive parfois que notre organisme soit carencé en nucléotides et acides aminés, la nutrithérapie permet d’en apporter suffisamment afin d’optimiser la synthèse protéique.
Optimiser les fonctions mitochondriales et ribosomales :
Il est recommandé d’adopter une vie saine, une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique aérobie (pour oxygéner ses cellules) et bien-sûr de complémenter son alimentation grâce à la micronutrition qui rétablit les équilibres en certains micronutriments associée à la nutrithérapie qui par le rôle déterminant de certains actifs propose une approche différente de la fatigue en se concentrant sur tous les dysfonctionnements qui peuvent épuiser nos réserves d’énergie.
Focus sur trois systèmes interdépendants
Le Syndrome de Fatigue Chronique est aussi une maladie qui implique trois systèmes interdépendants et essentiels dans le fonctionnement de notre organisme : Le système digestif et la dysbiose, le système immunitaire et l’inflammation, le système nerveux central et le stress.
On rentre chez les malades atteint de SFC, dans un cercle vicieux puisque ces trois systèmes communiquent en permanence les uns avec les autres, ce qui sans cesse provoque des déséquilibres tels que des infections, des maladies auto immunes, le syndrome du côlon irritable, du stress, des dépressions, des douleurs physiques ou psychiques… et bien-sûr le Syndrome de Fatigue Chronique.
LES CONSEILS D'YVES GILLE, DR EN PHARMACIE, MICRONUTRITIONNISTE ET FONDATEUR DE NUTRAVANCE
« Dans le Syndrome de Fatigue Chronique, la réponse à l’épuisement cellulaire implique une synergie d’actions par des ingrédients innovants qui vont agir spécifiquement sur les mitochondries (par leur renouvellement et la production d’énergie) et sur les ribosomes pour produire des protéines fonctionnelles ; au final cela permet l’optimisation des métabolismes énergétiques. »
Robuvit ® est un ingrédient breveté issu du chêne français (Quercus Robur), véritable concentré de Roburines (polyphénols) qui possède des propriétés uniques pouvant agir sur le renouvellement des mitochondries et la production d’énergie (ATP). Ces polyphénols vont aussi augmenter la synthèse protéique en boostant les ribosomes et réduire le stress oxydatif tout en soutenant la fonction hépatique. C’est le seul ingrédient étudié cliniquement dans les manifestations du syndrome de fatigue de chronique.
Immunell™, autre ingrédient breveté, apporte des nucléotides essentiels (adénine, Cytosine, Guanine et Uracile) qui vont, en plus de la synthèse protéique ribosomale, faciliter la régénération cellulaire et améliorer la réponse immunitaire
La coenzyme Q10 ou Ubiquinone est l’acteur principal de la production d’énergie mitochondriale et également un antioxydant essentiel
Le Ginseng et la Rhodiole sont des plantes adaptogènes qui diminuent la fatigue physique et mentale tout en boostant l’organisme
L’Arginine est un acide aminé important du cycle de Krebs, qui améliore les performances musculaires et diminue la fatigue
Les vitamines B6, B12 et C : essentielles dans la fatigue chronique et pour la fonction cognitive, elles augmentent l’énergie et les métabolismes